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Texte datant de la réforme constitutionnelle.

Que ce passe t-il?

Assisterions nous à la mort du système ?
à une mutation?
Y a t-il un réel espoir?
Si oui, pourquoi?


Sommes nous en train de vivre l'époque tant voulu par Marx, où le Capital est devenu le tout et où il retourne au néant? Difficile de faire des paris quand on sait à quelle vitesse un évènement, ou un autre, peu faire basculer une situation pour le meilleur ou le pire. Néanmoins, nous pouvons toujours tenté de tirer des fait, une certaine idée du chemin qui nous attend.

Tout d'abord l'état d'urgence "officialisé". Je tire là d'un livre de Zizek (Bienvenue dans le désert du réel) une réflexion qui me parait pertinente. Il y décris "l'état d'urgence permanent" qui avait envahi le monde depuis le 11 Septembre 2001 qui, en terme de conséquence n'a eu d’effet que d’opprimé d'avantage ceux qui l'étaient déjà.

L'état d'urgence ne peu se résoudre que si il est compris comme étant l'outil de démocratisation de la dictature, puisque représentants élus au suffrage universel équivaut sois disant à Démocratie. Que le dit "état d'urgence" soit fait pour protéger les citoyens ne parait plus crédible aujourd'hui quand on vois les mesures prises depuis( réforme constitutionnelle), qui n'ont pour but que de cadenasser la colère montante.

La dictature ne peu se comprendre que comme l'expression la plus profonde d'une volonté de se protéger du peuple.

Partis de là, le constat est simple. Les hommes politiques sont aujourd'hui victimes de leurs rôle. Habiles menteurs un temps, ils sont aujourd'hui tour à tour détruits par leurs contradictions, pris dans leur jeux au point de ne plus pouvoir en sortir.

Mieux, en dernière instance ils seront lâchés par ceux qui les ont financé et seront des proies faciles pour une foule en colère.

Mais la question n'est pas la simple chute des politiques, le système économique peut il se survivre?

Allons nous continuer de barboter dans l'argent comme des enfants égoïstes? Ou allons nous enfin apprendre à partager tout ce potentiel qu'on les hommes en eux?

Ne me traitez pas de communiste si vous pensez sincèrement que le capitalisme d'état Bolchévique se situait dans cette définition. Si vous me traitez de communiste au sens profond de la résistance radicale de Marx et Engels, j’adhèrerai sans soucis.

Il faut dire que je vais parler ici en utilisant ce terme de "communisme" et je ne voudrait pas que l'on me confonde avec Staline.

Pour moi il y a un espoir, une sorte de phare dans la nuit. La lecture. Et je crois, qu il est de notre devoir d'envisager une mise en commun des biens culturels. De partager, sans frais, sans arrangement autre que celui de permettre à chacun de s’émanciper et de comprendre le monde et ses enjeux.

Un communisme réel, immanence prolétarienne d’éducation, qui partage sans attendre, qui s'auto émancipe de la classe dominante.

Les années ou les mois qui viennent vont être de plus en plus trouble on le sait tous plus ou moins.

Mais si vous êtes ici, vous faites partie de la lueur, de ce phare dans cette nuit, si sombre et froide, qu'on ne saurait douter que le jour est proche.

Il est là le message d'espoir, l'espoir c est vous, c'est nous. De nos choix de vies dépend demain.

Propos sur la réforme:

"Monsieur le président, mes chers collègues, je suis contre ce projet de loi constitutionnelle pour de très nombreuses raisons.
La première est que le texte ne cesse de varier d’une semaine à l’autre et qu’il est bien difficile de suivre le Gouvernement dans ses allers et retours.
Ensuite, ce projet porte la signature d’une ministre qui l’a renié, ce qui me paraît singulièrement paradoxal.

Je suis également contre ce texte parce qu’il est inutile. Comme l’a souligné le Conseil constitutionnel dans une décision du 22 décembre 2015, le régime d’état d’urgence n’a pas besoin d’être constitutionnalisé, il peut rester dans le champ de la loi ordinaire, tout comme est inutile, d’ailleurs, l’article relatif à la déchéance de nationalité, le problème étant réglé par le code civil.

Par ailleurs, je suis contre un texte dont on me dit qu’il n’a qu’une portée symbolique, parce que telle n’est pas la conception que je me fais de la Constitution. La Constitution, pour moi, est le pilier de droits réels et non le panneau électoral sur lequel tout un chacun viendrait inscrire son slogan.

Je suis également contre ce texte parce qu’il en annonce et accompagne d’autres et que nos libertés individuelles rétrécissent au lavage de la grande peur que l’on entretient dans la société.

Enfin, je suis contre ce texte parce qu’il en a déjà été fait un mauvais usage, contre des personnes même pas suspectées de terrorisme, et parce qu’il n’établit pas de lien direct entre les personnes qu’il vise et auxquelles il a été appliqué et la menace terroriste invoquée." Patrick devedjiann ( député des hauts-de-Seine) lors de l'examen de la loi constitutionnelle de protection de la Nation.

"À vrai dire, telle qu'elle nous est présentée, la révision constitutionnelle ressemble de plus en plus à un piège dans lequel la démocratie effrayée se jette à corps perdu. Alors, plutôt que d'alimenter de mon vote les polémiques sur lesquelles se fracture la majorité de François Hollande, j'ai décidé pour ma part de ne pas voter cette réforme. Car, comme vient de l'affirmer François Fillon, l'unité nationale ne doit servir ni à justifier les insuffisances d'un exécutif qui a sans doute failli dans certaines de ses missions essentielles, ni à imposer le silence à des parlementaires dont le mandat est de porter la demande de sécurité des Français." Jean-François Lamour, Huffington Post. 14 Février

"Au-delà des atteintes intrinsèques aux droits protégés par notre Constitution, on ne peut que constater que le texte prévoit d’allouer une liberté considérable au législateur à qui il appartiendra de fixer les modalités de cette déchéance de nationalité française, et notamment de déterminer les crimes « constituant une atteinte grave à la vie de la nation ». Cette dernière notion, qui n’existe nullement en droit à l’heure actuelle, paraît nimbée d’un flou artistique propice à la plus grande créativité législative, sans restreindre l’usage de la déchéance de nationalité aux infractions terroristes. Bien au contraire, « l’atteinte grave à la vie de la nation », selon la définition qu’on lui attribuerait, pourrait notamment comprendre les actes de trafic de stupéfiants (qui compromettent la santé publique et perpétuent une économie occulte), ou d’espionnage…" Judge Marie, France Tv infos.

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